En mettant en place un potager dans votre jardin, vous êtes sûrs de profiter de fruits et légumes de saison et cultivés sans pesticides ni traitements chimiques. Pour pouvoir installer votre propre potager, nous revenons sur quelques étapes clés.

Avant toutes choses, vous devez trouver l’emplacement idéal pour votre futur potager. Il doit être exposé au soleil, protéger du vent et être sur un terrain plat de préférence. Au début, vous devriez commencer par cultiver vos fruits et légumes sur une petite surface. Avant de passer à la plantation, nous vous conseillons de faire un plan de plantation pour lister les légumes que vous souhaitez planter et les associer correctement. Une fois fait, vous devez maintenant préparer votre sol.

Vous pouvez commencer par analyser sa nature. Sa préparation va dépendre de sa nature et des légumes que vous souhaitez planter. En effet, tous les légumes ne se plaisent pas dans tous les types de sol. Ensuite, il vous reste à enlever tous les cailloux, herbes et racines présents sur le terrain de votre futur potager. Vous pouvez ensuite bêcher la terre si vous le souhaitez, la ratisser, et l’aérer. Creusez les trous qui accueilleront vos plants. Nous vous conseillons d’ajouter un peu d’engrais organique et de recouvrir le tout avec des copeaux de bois ou des cartons.

Une fois que vous aurez planté vos légumes, faites un paillage autour de vos plants. Il ne vous reste plus qu’à arroser, entretenir votre potager et changer de plantations ou d’emplacements tous les ans. Cela permet à la terre de ne pas s’appauvrir.

La permaculture présente le grand avantage de vous demander moins de travail. Avec elle, vous laissez travailler la nature. Et d’ailleurs, puisque vous travaillez en harmonie avec la nature, vous ne devez utiliser ni traitement chimique, ni insecticide. Dans la permaculture, il est admis qu’il ne faut pas bêcher le sol. Vous devez seulement le recouvrir de paillage. La permaculture suppose la présence de nombreux acteurs.

Vous devez favoriser tout un écosystème. Pour cela, planter des légumes, des aromates, mais aussi des fleurs mellifères. Vous pouvez aussi favoriser la présence d’insectes comme les coccinelles qui vous débarrassent naturellement des indésirables.

En permaculture ou non, certaines associations de fruits et de légumes vous permettent de limiter le risque de maladies ou d’attaques d’insectes, alors que d’autres cohabitations sont plutôt à éviter. Pour faire simple, les légumineuses (comme les haricots ou les petits pois) émettent de l’azote dans le sol. Les tomates peuvent en bénéficier.

À côté des tomates, vous pouvez planter des carottes. La tomate va protéger la carotte de certains insectes pendant que cette dernière va éloigner les pucerons. De la même manière, l’oignon peut servir de répulsif face à la mouche de la carotte. Il protège également les pommes de terre du mildiou. Vous pouvez associer des ombellifères ensembles (aneth, persil, carotte ou coriandre par exemple), mais à part ça, il vaut mieux éviter de cultiver des légumes appartenant à la même famille les uns à côté des autres.

Les légumineuses ne doivent pas non plus être plantées à côté d’oignon, d’ail, de poireau ou d’échalote. Une fois vos légumes sélectionnés, vous devez prévoir une certaine distance entre vos fruits et vos légumes. Que ce soit dans le sol, à la surface ou en hauteur, les plants n’auront pas tous besoin de la même place. Assurez-vous que les racines pourront grandir tranquillement et que vos plants pourront grandir sans encombre. Généralement, vos légumes avec racines ont besoin de 5 à 10 cm d’espace avec leur voisin.

Pour les légumes avec feuilles, cela dépend fortement des légumes, il faut prévoir entre 10 à 60 cm. Et pour les légumes à fruits, les distances sont encore plus dépendantes des plants. Des tomates auront besoin de 40 à 60 cm d’espace alors que des courgettes ont besoin de 70 à 120 cm, par exemple.